Sécurité connectée : bientôt dans une ville près de chez vous

Sécurité connectée : bientôt dans une ville près de chez vous
6 minutesEn 2030, il y aura 5 milliards de personnes qui habiteront les villes autour du monde. Cette poussée de la population urbaine nécessitera une amélioration de l’infrastructure, de la mobilité et un besoin accru de sécurité.
Les gouvernements, grands et petits, se tournent vers des technologies comme les mégadonnées et l’intelligence artificielle, à la recherche d’idées pour satisfaire ces demandes, selon le rapport Data-Smart City Solutions de la Harvard Kennedy School. Ils se posent des questions comme : comment les gouvernements peuvent-ils être plus efficaces avec des ressources limitées? Comment peuvent-ils améliorer la sécurité et la qualité de la vie?
Ces interrogations apparaissent souvent lorsqu’il est question de vidéo. L’utilisation de la vidéo dans la sécurité diffère grandement selon le pays, la ville et la province. En Amérique du Nord, certaines forces de l’ordre utilisent la vidéo depuis des années pour la sécurité de leurs citoyens. Il y a aussi les villes relativement novices qui mettent en place des programmes-pilotes pour tester l’utilisation de caméras corporelles par les policiers. Dans de nombreuses communautés, il y a des débats concernant la manière et le moment de l’utilisation de la vidéo dans l’exercice du gouvernement.
Panasonic est fortement impliquée dans le développement de solutions connectées pour répondre à la sécurité communautaire du 21e siècle – afin de soutenir les politiques mises au point par les législateurs. Nous fournissons des systèmes de sécurité et de vidéosurveillance conçus pour l’intégration dans nos plateformes mobiles, de communications et de gestion de la preuve. Cela est important puisqu’en se reposant sur les technologies de rupture, comme les nouvelles formes de contenu mobile, le stockage infonuagique et les défis que représente l’Internet des objets (IdO), il y a un réel besoin d’intégration de ces technologies dans un écosystème unifié, simple et sûr afin d’aider les forces de l’ordre à rencontrer les besoins de leurs communautés.
Voici un aperçu des développements technologiques prometteurs dans les secteurs de la sûreté et de la sécurité publique qui offrent des solutions aux problèmes d’aujourd’hui et qui pourraient avoir un impact sur les communautés et les forces de l’ordre à l’avenir.
Preuve automatique au Connecticut
Les caméras corporelles sont en passe de devenir partie intégrante des outils de gestion de la preuve pour les forces de l’ordre partout au monde. Ceux qui se demandent quand la technologie sera assez répandue n’ont pas besoin de chercher plus loin que dans l’État du Connecticut, où cela fait maintenant force de loi.
Dans le cadre de l’adoption d’une loi récente sur l’utilisation de la force excessive, l’État a reçu un financement fédéral pour l’achat de ce type de caméras pour la Police d’État du Connecticut. Dès cet été, les agents de la police d’État recevront des caméras corporelles dont l’utilisation est régie par une nouvelle loi qui stipule que l’enregistrement sera activé par des déclencheurs intelligents comme lorsque l’agent ouvre la portière de son véhicule.
Afin d’aider les forces de l’ordre comme celle du Connecticut à gérer les volumes massifs de données produites par les caméras corporelles et de tableau de bord, ainsi que par les systèmes de vidéosurveillance des villes, Panasonic a mis au point son Unified Digital Evidence, une plateforme de logiciel qui rationalisera le stockage, l’accès et la distribution des preuves vidéo. Ce logiciel permet aux forces de l’ordre d’intégrer les données recueillies depuis toutes les plateformes de caméras de sécurité Panasonic en un seul référentiel, augmentant ainsi la transparence et le débit de l’information, et permettant un écosystème connecté de sécurité.
Patrouille de citoyens sur diffusion directe à Newark dans l’État du New Jersey
La demande pour les caméras de vidéosurveillance professionnelles est en croissance rapide et continue, selon IHS Markit. À l’échelle mondiale, moins de 10 millions de caméras ont été expédiées en 2006 et plus de 130 millions le seront en 2018, selon les données de IHS. À Newark, au New Jersey, les dirigeants des forces de l’ordre utilisent la technologie vidéo comme un outil de sécurité publique – pour relier la communauté à la dissuasion du crime.
Le « Citizen Virtual Patrol » est un programme numérique de maintien de l’ordre permettant aux membres de la communauté de patrouiller virtuellement leur voisinage et d’aider la police à dissuader les activités criminelles. Avec leur ordinateur ou leur tablette, les résidents peuvent se connecter en Wi-Fi au réseau de diffusion directe du programme, formé de 62 caméras Panasonic installées dans la ville; s’ils découvrent une activité suspecte, ils sont encouragés à faire le 911 pour que les policiers soient envoyés sur les lieux de la caméra. « Cette technologie inestimable met un véritable outil de signalement de crime dans les mains de chaque membre impliqué de la communauté, » disait en avril le maire de Newark, M. Ras J. Baraka. « Elle permet de corroborer leur histoire, nous aide à faire des arrestations, ou même à empêcher un crime avant qu’il ne soit commis. »
Reconnaissance faciale à Tokyo
À quelques 6 700 milles plus loin, le Bureau d’immigration du Japon a choisi une barrière de sécurité de haute technologie pour rationaliser les départs et les arrivées à l’un des aéroports les plus occupés au monde. Installé en 2017 à l’aéroport international de Tokyo (Haneda), la barrière à reconnaissance faciale utilise l’apprentissage profond et un logiciel évolué pour détecter les fraudes et prévenir les entrées non autorisées – en avertissant les autorités en temps réel.
L’agence japonaise a adopté cette technologie afin d’accroître l’efficacité du passage à l’immigration. Mise au point par Panasonic, qui travaille depuis 30 ans sur les technologies de reconnaissance facile, la solution de sécurité peut identifier des individus, même s’ils ne regardent pas la caméra de face ou s’ils portent un masque ou des lunettes de soleil.
Le système compare les données photographiques du visage du voyageur présentes dans la puce intégrée au passeport de la personne à la photo prise à la barrière de reconnaissance faciale pour vérifier son identité, offrant une alternative intéressante à la reconnaissance des empreintes digitales qui exige des personnes l’enregistrement préalable de données biométriques.
Une telle technologie, combinée à de robustes programmes de gestion unifiée de la preuve et à des systèmes sophistiqués de caméras, promet une révolution de la sécurité dans les stades, les hôpitaux, les campus d’université et autres endroits à trafic élevé où la sécurité publique est une priorité maintenant et dans le futur.