La sécurité publique se noie dans les données numériques

La sécurité publique se noie dans les données numériques
3 minutesLa technologie continue d’influencer la façon dont les gens interagissent les uns avec les autres et documentent leur vie. Que ce soit par l’entremise des médias sociaux, des messages textes ou des nombreuses formes de multimédias, les données sont recueillies à un rythme exponentiel. Ce qu’un grand nombre de gens ne réalisent pas, c’est que la même évolution technologique qui influence nos tendances culturelles a également une incidence considérable sur les services de sécurité publique en raison des grandes quantités de preuves numériques qui sont créées. Tout type d’activité illégale perpétré sur un site Web, à l’aide d’un téléphone intelligent ou qui est capté sur un appareil vidéo peut maintenant être suivi et utilisé comme preuve, créant plus de données que les agents de police doivent gérer.
L’utilisation de caméras corporelles ou embarquées, de systèmes d’enregistrement et d’applications pour téléphones intelligents permet de soutenir les efforts des responsables de l’application de la loi pour mieux retracer les criminels et éventuellement, les poursuivre en justice. Josh Woodhouse de l’entreprise IHS Markit a d’ailleurs prédit que l’installation des caméras corporelles dans les forces de l’ordre à l’échelle mondiale augmenterait de 30 % en 2018, dépassant 1,5 million dans le monde. Même si le marché des caméras corporelles en est encore à ses débuts au Canada, la tendance générale à l’augmentation de la gestion des preuves numériques est très apparente. La mise en place d’un système adéquat de gestion des preuves numériques peut aider à atténuer les défis auxquels les services de police sont confrontés lorsqu’ils gèrent les données provenant de différentes sources.
C’est une chose de dire que les services de police sont aux prises avec une surabondance d’information en raison du grand nombre de preuves numériques. Le montrer en est une autre. Examinons quelques cas récents pour mieux comprendre exactement ce à quoi les agents de police sont confrontés aujourd’hui.
En tout début d’année, des vols de courrier ont été constatés à Burnaby, ce qui a suscité des inquiétudes chez les résidents. Peu après, la gendarmerie royale de Burnaby a diffusé une vidéo montrant des personnes en train de commettre ces crimes. Selon les autorités, « avec les renseignements tirés de votre courrier, les voleurs utilisent d’autres sources de données accessibles au public comme les médias sociaux pour établir un profil personnel et commettre d’autres infractions telles que le vol d’identité et la fraude » [Traduction]. La menace d’un vol d’identité potentiel pourrait entraîner la production d’un plus grand nombre de preuves numériques si les coupables créent de faux comptes à l’aide des renseignements personnels volés. Bien que la surveillance vidéo ait déclenché cette affaire, elle pourrait mener à l’analyse d’une grande quantité de données par les agents de police.
Plus récemment, à la fin de janvier 2019, la police de la région de York en Ontario a répondu à des appels concernant des coups de feu tirés à l’intérieur de la salle de réception Dream Palace qui ont fait deux morts. Dans le cadre de l’enquête en cours, la police s’appuie fortement sur les images numériques provenant des caméras de surveillance du secteur, ainsi que sur toutes les images recueillies sur les lieux par des témoins. Il peut s’agir d’une vidéo prise à l’intérieur de la salle de réception, d’images captées par des caméras placées sur le tableau de bord par des automobilistes de passage et plus encore. Vous pouvez imaginer le nombre de vidéos que les agents de police doivent passer au peigne fin, surtout si l’on considère les séquences qui sont à la fois pertinentes et non pertinentes.
Le filtrage des données peut prendre énormément de temps. Vous devez déterminer ce qui est pertinent, ce qui ne l’est pas, les éléments qu’il vous faudra peut-être revoir, tout en tenant compte de l’afflux de nouvelles données à mesure qu’un plus grand nombre de témoins se manifestent. C’est à ce moment qu’un système de gestion numérique approprié entre en jeu.
Le processus de gestion des données peut être intensif, complexe et coûteux pour les services de police, surtout lorsque les preuves recueillies proviennent de plusieurs sources. La toute dernière offre de Panasonic - Gestion de la preuve numérique BLUE (GPN BLUE) - peut répondre aux besoins des services de police au Canada avec une solution simple. Notre système de gestion des preuves numériques a été créé en pensant à l’utilisateur final, rendant la simple idée d’avoir à gérer des quantités croissantes de preuves numériques moins intimidante. Par exemple :
- Portail public : Le portail public peut être facilement partagé et sécurisé avec le grand public. GPN BLUE permet au public de télécharger de l’information pour faciliter les enquêtes qui pourraient bénéficier de séquences vidéo supplémentaires comme ce fut le cas à York. Cette capacité permet d’éliminer plusieurs étapes du processus de collecte de données en créant un moyen simple pour les citoyens d’offrir leurs preuves numériques.
- Assistance au tribunal : GPN BLUE maintient un haut niveau de sécurité pour l’accès aux fichiers de la preuve numérique avec une piste de vérification complète, tout en facilitant l’analyse de la preuve numérique pour le personnel du procureur de la Couronne dans le but de monter un dossier solide.
- Gestion des données : Au fur et à mesure que les données sont stockées, l’architecture unique de GPN BLUE englobe l’efficacité en stockant automatiquement les preuves sur les lieux ou dans le nuage selon le type de métadonnées. En automatisant ce processus et en stockant les données en toute sécurité, notre système de gestion des preuves numériques crée immédiatement un flux de travail plus fluide, ce qui permet aux agents de police de mieux servir leur communauté.
- Édition : Après avoir organisé les fichiers numériques, GPN BLUE édite les sections nécessaires sans problème. Cette capacité réduit le temps requis pour accomplir cette tâche administrative. Partager des fichiers édités avec des médias ou d’autres sources est maintenant plus facile et plus efficace.
- Accès à une piste de vérification complète : GPN BLUE offre de la flexibilité lorsque vous partagez des actifs numériques avec plusieurs sources tout en maintenant un contrôle serré de l’accès aux preuves. La piste de vérification complète assure la sécurité et permet aux services de police de constater la rigueur dont fait preuve Panasonic dans la cadre de cette collaboration.
Les citoyens veulent se sentir protégés par leurs services de police, mais leurs données devraient également faire partie de cette équation. GPN BLUE rend cela possible pour les deux parties.