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July Talk : Utilisation de la projection laser pour réaliser une vision artistique

Au début de 2020, le groupe de rock alternatif torontois July Talk prévoyait l’annonce d’un grand spectacle au Budweiser Stage, un amphithéâtre d’une capacité de 16 000 personnes situé en bordure du lac Ontario. Pour le groupe, ce spectacle représentait le point tournant : une indication que les huit années consacrées à établir son public et à perfectionner son art avaient porté fruit.

« C’était notre plus grand spectacle en tant que groupe à ce moment-là, et nous étions vraiment heureux d’être en tête d’affiche sur cette grande scène, » raconte Peter Dreimanis, cofondateur du groupe et multi-instrumentiste au sein de celui-ci.

Lorsque le Canada est entré en confinement en réponse à la pandémie de COVID-19 et que July Talk a dû annuler la représentation, ce fut une déception majeure. Cela signifiait l’annulation d’un spectacle important dans la ville natale du groupe, un spectacle qui symbolisait que celui-ci était passé à un stade supérieur de sa carrière sur scène.

Défi

À la suite de l’annulation de son plus grand concert à ce jour en raison de la pandémie de COVID-19, le groupe torontois July Talk a commencé à chercher d’autres possibilités de concerts sécuritaires. Lorsque les musiciens ont finalement décidé d’organiser deux spectacles dans un cinéparc, ils ont réuni une équipe pluridisciplinaire pour les aider à réaliser leur vision multimédia d’un événement complet en diffusion audio et vidéo en continu.

Solution

L’équipe a utilisé des projecteurs laser Panasonic et plusieurs objectifs, dont un objectif à courte focale spécial, pour créer une expérience visuelle de pointe qui a été intégrée dans la conception de la scène. Un ensemble de caméras Panasonic ont enregistré et diffusé l’événement.

Résultat

Le spectacle a été une réussite artistique dépassant les attentes initiales. L’utilisation de projecteurs laser à haute capacité de mise au point a offert à l’équipe artistique suffisamment de souplesse pour véritablement concevoir les images autour du groupe sur scène. L’objectif à courte focale utilisé pour la rétroprojection a permis à l’équipe de projeter des images nettes et lumineuses dans l’espace limité dont elle disposait derrière la scène. Depuis la première représentation, le groupe a organisé des projections de rappel afin de soutenir l’enseignement au sein des communautés nordiques pendant la pandémie.

 

Un nouveau plan d’approche

Le groupe et son équipe, qui avaient prévu la sortie d’un nouveau disque en juin 2020, ont commencé à envisager d’autres idées pour organiser un spectacle en toute sécurité. L’idée de se produire pendant deux soirées dans un cinéparc semblait convenir parfaitement : Peter Dreimanis et le bassiste Josh Warburton ont tous deux étudié en cinéma à l’université. Ils ont donc une expérience de la production et de la réalisation de clips musicaux, notamment leurs propres clips.

Ce qui avait commencé comme une solution de rechange se transformait soudainement en une nouvelle occasion de créativité artistique passionnante. Cette occasion s’accompagnait toutefois de nouveaux défis. Le groupe a ainsi commencé à rassembler l’équipe (et les technologies) leur permettant de réaliser leur vision.

Mise en commun des éléments gagnants

L’équipe de production a notamment fait appel à Tyler Sammy, technologue de conception et directeur général de FutureTalk. Travaillant avec le groupe et le réalisateur Adam Crosby, il a apporté au projet sa vaste expérience de la réalité augmentée et des fresques lumineuses. Ensemble, ils ont conçu un spectacle sur scène en utilisant trois projecteurs. La prestation allait être captée par des caméras, tant pour le public assistant au concert en direct à bord de leur voiture que pour les gens visionnant en toute sécurité le spectacle diffusé en continu depuis leur domicile.

« Peter m’a téléphoné et m’a fait part de son idée d’être les premiers à organiser un spectacle au cinéparc. Il a suggéré d’y intégrer des projections et, idéalement, de trouver un moyen de diffuser le spectacle en continu, » se souvient Tyler Sammy. « Je lui ai répondu que j’allais parler à mes amis de Panasonic, qui seraient en mesure de nous aider. »

Fort de son expérience dans la production de films, Peter Dreimanis a convenu que Panasonic était le choix évident.

« Adam Crosby et moi avions une si bonne opinion des capteurs Panasonic, » déclare-t-il. « Que ce soit dans le domaine des boîtiers de caméras ou des projecteurs, le matériel de Panasonic est toujours de meilleure qualité, plus léger et plus convivial. Et le produit final reflète tellement plus ce que les cinématographes veulent voir dans une image. »

 

 

Réalisation de la vision

Pour réaliser leur vision de conception de la scène, l’équipe a utilisé deux projecteurs laser de chaque côté de la scène, principalement orientés vers une rangée d’amplificateurs, un projecteur arrière projetant des images depuis l’arrière de la scène et huit caméras pour la diffusion en continu et l’enregistrement. Alors que le groupe commençait à planifier sa prestation, ajoutant des marques et des repères pour les diverses chansons, l’idée est née de projeter des images sur Peter Dreimanis et la chanteuse Leah Fay pendant qu’ils se trouvaient derrière la batterie.

Compte tenu de son expérience en matière de projection, Tyler Sammy s’attendait à devoir sacrifier la mise au point des projecteurs latéraux pour parvenir à basculer entre les projections sur les amplis, puis sur la chanteuse et son partenaire de scène. Il a été agréablement surpris de découvrir que ce n’était pas le cas.

« J’ai été impressionné par la capacité de mise au point des lasers, » déclare-t-il. « Je pensais que nous allions devoir choisir entre la mise au point sur les amplis ou sur les musiciens. Finalement, nous avons pu faire la mise au point sur les deux à la fois. Ces projecteurs sont incroyables! »

Tyler Sammy a également cité la fonction de rognage des bords de l’image intégrée au projecteur comme étant particulièrement utile pour réduire et minimiser les fuites, bloquant l’excédent de lumière projetée par le projecteur et lui donnant ainsi la capacité de lisser les contours.

« Nous avons simplement vérifié rapidement les menus pour nous assurer que les projecteurs étaient dans le même espace colorimétrique, » précise Tyler Sammy, « et nous avons immédiatement obtenu des images vives et nettes. »

 

Un objectif à très courte focale

La détermination de l’emplacement idéal des projecteurs a représenté un défi qui a occupé presque tout le temps dont disposait l’équipe pour préparer la scène. Le matériel prêt à l’emploi a donc permis à Tyler Sammy et au groupe de gagner un maximum de temps pour créer les effets visuels qu’ils avaient en tête.

Le positionnement du projecteur arrière était particulièrement important pour l’équipe. Ce projecteur faisait partie intégrante de l’expérience visuelle, et une zone boisée située derrière la scène suscitait la crainte qu’il n’y ait pas assez d’espace pour projeter une image assez grande pour couvrir la zone nécessaire. Si l’équipe utilisait un projecteur à courte portée pour se tenir à l’écart de la zone boisée, elle savait que les housses/ toiles / couvertures utilisées pour protéger l’équipement de la pluie potentielle risquaient de couper l’image.

Tyler Sammy a fait part de ces diverses préoccupations à l’équipe de Panasonic et a pu obtenir un objectif spécial. « C’est un objectif à très courte focale qui agit comme un périscope à l’avant, au lieu d’être réfléchi à l’arrière, » explique-t-il. « Il nous a en fait donné une meilleure qualité d’image tout en réglant le problème lié aux housses/ toiles / couvertures et à la coupure de l’image. Cet objectif est l’une des plus belles technologies que je connaisse. »

Et Tyler Sammy poursuit : « Nous étions à une distance de moins de neuf pieds et nous visions un carré de 16 x 16 pi. Selon ce que je connais des projecteurs, de l’optique et des objectifs, c’est insensé. Nous n’en croyions pas nos yeux. »

 

 

Peter Dreimanis et Tyler Sammy ont tous deux souligné la façon dont des artistes et des techniciens issus de diverses disciplines ont collaboré pour réaliser ce spectacle. Il en est résulté un mélange parfait de technologies audio et vidéo, et la connectivité a permis à July Talk de diffuser le concert en continu sur Internet. Sammy précise que le soutien de l’équipe de Panasonic lui a permis de se concentrer sur la réalisation de cette ambitieuse vision artistique.

« Le soutien de l’équipe de Panasonic me permet d’exprimer ma vision et de lui faire part de mes contraintes. Elle me donne son avis, puis nous évaluons mes options et réalisons le projet. En tant que directeur artistique et technique, cela me satisfait pleinement, » conclut-il. « L’équipe de Panasonic ainsi que son matériel ont été des éléments clés qui m’ont permis de propulser mes capacités artistiques au niveau supérieur au cours des deux dernières années. »

 

Tours d’honneur

Pour l’ensemble de l’équipe, cet événement a été une réussite artistique. Tyler Sammy décrit la fusion de ces diverses technologies, des enregistrements audio et vidéo à la diffusion en continu, comme « marcher sur une corde raide ». Le résultat final a été une expérience sans faille pour le public, qui, selon Peter Dreimanis, a été surpris par l’ampleur de la performance.

« Les gens ont surtout exprimé qu’ils ne s’attendaient pas à quelque chose de cette envergure, » déclare-t-il.

 

 

Le groupe a depuis transporté le produit final sur la route. Les performances filmées sont présentées dans le cadre de projections de rappel et de diffusions en continu, y compris un événement de collecte de fonds organisé au mois d’octobre pour l’école secondaire Dennis Franklin Cromarty afin de soutenir ses efforts pour apporter des services d’enseignement aux élèves des communautés nordiques pendant la pandémie.

Pour Tyler Sammy, cette réussite n’est pas seulement d’ordre artistique, mais aussi d’ordre civique : l’équipe artistique a pu offrir une source d’évasion et d’expérience partagée à un moment où les gens en avaient le plus besoin.

« Tout au long de la pandémie, l’art est devenu l’un de ces repères qui permettent aux gens de se retrouver et d’oublier la pandémie pendant quelques minutes, » explique-t-il. « Impossible de tout oublier (on ne peut pas vivre dans l’ignorance), mais on a besoin de moments de détente et de partage de l’expérience humaine. »